le Grand Raid des Pyrénées en Rando - regard sur BAREGES


BAREGES

la plus haute station thermale des Pyrénées



Bareges est de nos jours connu comme étant la station thermale de renom la plus haute de France 1250 m, et une station de ski, qui couplée avec La Mongie, possède le plus grand domaine skiable des pyrénées, mais beaucoup ignorent que ce village blotti au pied du Tourmalet et du Pic du Midi de Bigorre n'existe que depuis bien peu de temps.

Ce petit village des Pyrénées est né sans aucun doute né de ses eaux thermales. (et leur exploitation est relativement récente, à l'inverse de bien d'autres stations thermales connues depuis l''époque romaine ) . Simple hameau de Betpouey pendant longtemps, il a acquis son autonomie, et veut à présent se présenter comme une station de montagne, hiver comme été, offrant des activités variées, et possédant une capacité d'accueil intéressante pour la pratique de ces diverses activités.

En 1550, BAREGES n'était qu'un lieu-dit où l'on trouvait un «bassin de pierres brutes» et deux cabanes. La tradition rapporte que cette découverte serait due à une brebis appartenant à Mouré de Viey, seul propriétaire alors du sol où se trouve bâti Barèges.
Chaque matin, aussitôt que le troupeau sortait de la bergerie, cette brebis quittait les autres et ne venait les rejoindre que quelques moments après.
Un jour, le berger, intrigué de la manière dont la brebis quittait chaque matin le troupeau, voulut savoir où elle allait. Quel ne fut pas son étonnement lorsqu'il vit cet intelligent animal boire à une source dont on ignorait l'existence. Il s'approcha toucha l'eau de la main et fut non moins surpris de la trouver chaude.
Le soir, rentré au village, il raconta ce qui lui était arrivé. On accourut pour voir la source et boire de son eau.
Le bruit de la découverte de cette eau thermale se répandit de village en village et bientôt au dehors de la vallée .
La tradition ne dit pas à quelle époque

Petit à petit,le petit village montagnard, se bâtit autour de ses sources thermales.

BAREGES n'était accessible que l'été par les bons sentiers muletiers qui franchissaient le Col du Tourmalet, la liaison avec le Lavedan se faisant par un sentier vertigineux et malaisé surplombant le gave de PAU, au dessus des gorges séparant Pierrefitte de LUZ.

Inutile de dire que cette région, contituée des deux vallées de Barèges et de Gavarnie, et que l'on dénomme PAYS TOY, eut une gestion indépendante très tôt, et une organisation territoriale appropriée.

Il faudra attendre l'année 1744, date de l'achèvement de la route tracée par l'ingénieur POLARD, pour que le pays TOY soit réellement désenclavé et que les liaisons avec le Pays des Gaves (Argelès - Pierrefitte) soient rendues plus faciles.

Le passage par le col du TOURMALET se faisait habituellement en cheval ou en chaise à porteurs. C'est donc selon ce mode de transport que vinrent à BAREGES divers notables dont le Duc d'EPERNON, le Duc de la ROCHEFOUCAUD ,le jeune Duc du MAINE, Madame de MAINTENON, COLBERT, le Cardinal de RICHELIEU ...

Et c'est à Madame de Maintenon qui pendant son séjour au bourg des Bains en 1675 avec le jeune Duc du Maine, datait ses lettres de « Barèges » que le petit hameau devra son nom .
Jusqu'alors,cette appellation appartenait à toute la vallée de Barège, au sens politique : la vallée du gave du Bastan et celle du Gave de Gavarnie. Sous l'ancien régime, «le Barège»c'était l'ensemble du canton de Luz actuel.
Mais administrativement, le bourg des Bains «les bains du Barège » qui s'aggrandissait suite à son développement thermal restait un quartier de la commune de Betpouey, (laquelle est situé plus en aval).
Ce hameau prendra bientôt le nom de «Barèges les bains» puis de Barèges tout court

Barèges dans l'ancien temps


Le XVIIème siècle sera déterminant pour BAREGES . Il y aura une rénovation des thermes , et la création du 1er hôpital militaire (arrêté du Conseil d'Etat du Roy du 6 mai 1732 ).
Depuis 1746, Barèges possède un hôpital militaire qui reçoit les blessés de la Guerre de Sept ans ; mais son installation s'averera vite insuffisante. La réputation de BAREGES pour le traitement des blessés est en effet déjà bien établie.

Le XIXème siècle vera BAREGES très fréquenté par les militaires. Louis BONAPARTE y viendra en 1802. De même, AUGEREAU, LANNES, NEY, MURAT, le Duc de BERG. Il s'en suivra divers aménagements. Les thermes actuels et l'hôpital militaire sont édifiés de 1861 à 1864 sous Napoléon III.
De même , il y aura une amélioration des voies de communication. La route nationale n° 21 de Paris à Barèges a été construite depuis Pierrefitte de 1732 à 1745.
La route thermale n° 2 qui fait suite à la route nationale sera construite de 1860 à 1865. Elle fait communiquer Barèges avec Bagnères de Bigorre par le col du Tourmalet et la vallée de Campan.

Les PYRENEES devenant à la mode, BAREGES verra déliler divers écrivains romantiques, Victor HUGO, TAINE, le poète Henri HEINE, Georges SAND qui y séjourneront comme curistes ou en touristes.

Le XXème siècle sera l"époque de l'émancipation de BAREGES. Dans le domaine de ses activités, BAREGES devient et s'affirme comme une grande station de ski.
En 1922, une des premières écoles de ski des Pyrenees s'est ouverte à Barèges, suivie en 1939 de la construction du funiculaire de l'AYRE.
Aujourd'hui station de ski réputée, Barèges peut se prévaloir, depuis sa jonction avec la Mongie en 1973 , du plus vaste domaine skiable des Pyrenees.

A partir de 1963, BAREGES devient un centre d'entrainement militaire (jusqu'en 1989) . L'hopital militaire laisse la place au Centre d´Entraînement Montagne (C.E.M.) de la 11ème Division parachutiste.
En 1998 , ce sera l' Ouverture des locaux du Centre de BAREGES à « usage d'hébergement - bivouac » pour des séjours limités à l'instruction et à l´entraînement montagne.

Sur le plan administratif, BAREGES qui n'était qu'un quartier de BETPOUEY, s'affranchit de cette tutelle en 1946 .
Les intérêts de Betpouey et ceux touristiques de Barèges avaient du mal à s´accorder. De plus l´éloignement du village central rendait toutes tâches administratives difficiles en hiver à cause des activités nouvelles dues à l´essor des sports d´hiver.

Sur le plan du cyclisme, le col du Tourmalet entre dans la légende. De nombreuses étapes-clés du Tour de France vont s'y jouer, et courreurs, caravanes et spectateurs passeront à BAREGES.

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Barèges de nos jours


En conclusion, BAREGES , petit village traditionnel de montagne situé à 1250 m au pied du col du Tourmalet et du Pic du Midi, a su diversifier ses activités au fil du temps.
Station thermale de renom, elle est devenue une grande station de ski et de montagne, proposant avec La Mongie, le plus grand domaine skiable des Pyrénées françaises.

Elle a su conserver le charme d'un village qui a su rester authentique au pied du parc national des pyrénées.



BAREGES

et son blason


La présence d'une paire de skis sur le blason montre que celui-ci est récent.

L'isard symbolise le Parc national des Pyrénées, les skis le domaine skiable de Barèges-La Mongie, et la fontaine la station thermale.

Barèges station thermale des Pyrénées, grande station de ski au pied du parc national des Pyrénées, 3 symboles dans un blason qui collent bien avec BAREGES et qui symbolisent cette petite ville.




BAREGES

sur la carte de Cassini


Les cartes de CASSINI datent de 1750 environ. Elles présentent un intéret, car on y retrouve les noms d'époque, ainsi que les communes qui existaient à ce moment-là.
Quand on regarde cette carte montrant le secteur de Bareges, on peut y lire «Barreges les bains» , Tournebou, et on voit les vallons du Lienz, d'Escoubons (dets Coubous aujourd'hui) , Betpoey (Betpouey aujourd'hui) . On y voit le plateau Lumière, par contre le ruisseau du Bolou s'appelle Ruisseau Juste. Autre remarque, le lac de la glaire alimente les 2 vallons, ce qui n'est pas la réalité.



BAREGES

et le pays TOY

article présent également sur la page de LUZ


le Pays Toy ou le Pays des Hommes Libres



Le Pays Toy ???


Le pays TOY, c'est le canton de LUZ, ce sont deux vallées, celle de Gavarnie, et celle de Barèges. Et ce pays est sans aucun doute un des plus prestigieux des Hautes Pyrénées, implanté dans un paysage somptueux, à la fois sauvage et très ouvert sur l'extérieur.
Le Pays Toy est composée par les 2 plus hautes vallées du département, avec de nombreux sommets dépassant 3000 mètres.

Il est composé de 17 communes pour une population de 3300 habitants sur 45 000 hectares de territoire.

mais qu'est-ce qui différencie le Pays TOY du reste de la Bigorre???

La montagne??? mais toutes les vallées ont de la montagne en Bigorre!
La langue ??? mais l'occitan qu'on y parle , et globalement le même qu'ailleurs, aux nuances près des déformations locales ( dialectes ??) que l'on retrouve dans les autres vallées de la Bigorre.
Le peuple ?? mais c'est le même qu'ailleurs, vivant ou ayant dans le temps vécu d'une activité agro-pastorale, et se retournant actuellement vers le tourisme quand c'est possible, le thermalisme, et une activité hivernale avec des stations de skis...
car, ne l'oublions pas, en pays TOY, on retrouve 3 stations parmi les plus grandes des Pyrénées, celle de BAREGES qu'on évoquera ci-après et que l'on dénomme aussi BAREGES-LA-MONGIE.. ou BAREGES-TOURMALET., celle de GAVARNIE-GEDRE, qu'on appelle aussi GAVARNIE-ESPECIERES, et celle de LUZ-ARDIDEN

Alors, d'où vient cette différence ???


Cette différence vient tout simplement de la morphologie des vallées qui la constituent.
Alors faisons une analyse rapide du Pays TOY:
le Pays TOY, c'est 2 vallées :
- une vallée Sud-Nord , venant de Gavarnie, son cirque et ses sommets de 3000 m , orientée sud-nord et dont les eaux s'écoulent vers le nord

-une vallée Ouest-Est ,drainant les eaux du Bastan venant de Bareges, le Tourmalet, et le Massif de Néouvielle.

et vu que les eaux drainant ces 2 vallées passaient par LOURDES, le Pays TOY est partie intégrante du HAUT-LAVEDAN.

...mais sans liaison directe et facile avec celui-ci.
Regardons : coté nord, des gorges infranchissables
A leur droite une chaine de montagne avec des altitudes de 2394 m au soum de Nère jusqu'au 2877 m du Pic du Midi de Bigorre
A l'Ouest, une chaine de montagne qui va du raide pic de Viscos avec ses 2141 m jusqu'au 3298 m du Vignemale ( Pic d'Ardiden 2988 m, pic de Chanchou 2949 m, pic de Cestrède 2947 m, Malh Arrouy 2965 m) mais 1 passage au col de Riou à 1949 m
Au sud, les hauts sommets , notons Vignemale 3298 m, les sommets du cirque de Gavarnie (Taillon 3144 m, Marboré 3248 m) , mais 1 passage au col de Boucharo 2270 m et aux cols voisins tel le col de Bernatoire 2336 m .. reliant le pays TOY avec le haut Aragon de BROTO - TORLA
Au sud de la vallée de Barèges, les hauts sommets de Néouvielle dont le Turon 3035 m, le Pic de Néouvielle 3091 m, puis ça s'abaisse au Pic des 4 Thermes 2724 m et des passages à 2498 m (col d'Aubert), 2508 m (col de Madamète), 2465 m Hourqyette Nère ...
A l'Est, entre le Pic du midi et le Pic des 4 Thermes, le col du Tourmalet 2115 m..

Bref, vous l'avez compris, 3 passages possibles l'été , et impossible l'hiver , vu l'enneigement.

le pays TOY, c'est le pays qui fut isolé en Bigorre, difficile d'accès (par sentiers muletiers) l'été, et sans accès l'hiver. La population y vivait en autarcie pendant plusieurs mois par an.

Alors, tout naturellement, s'instaura dans ce pays, et ce depuis le fond des temps, un droit coutumier, c'est-à-dire qu'il est issu du vieux fond naturel et populaire.
Il fut conçu par les Toys eux-mêmes, pour une population pastorale et essentiellement communautaire dans laquelle la grande partie des pâturages et des biens étaient communs.
Les Toys avaient jusqu'alors le plein exercice de la justice civile et criminelle.
Cette organisation sociale a fait dire aux révolutionnaires de 1789 que cette vallée fonctionnait comme -une petite république-
Il en résulte cet environnement conservé intact avec cette biodiversité remarquée et remarquable.

C'est certainement pour toutes ces raisons que les habitants de cette vallée sont viscéralement attachés à leur territoire, détenteurs et défenseurs de sa mémoire.
Les Toys sont des gens attachants, accueillants, progressistes, vivants en parfaite harmonie avec la nature et conscients que celle-ci constitue la principale richesse qu'il faut absolument respecter et préserver.

Pays TOY , ou pays des Hommes libres, une des premieres républiques pyrénéennes ...

Alors, s'il fallait résumer son histoire nous dirons
Depuis le Xème siècle, le pays TOY était sous la gestion et protection du comte de Bigorre, mais bénéficiait d'un statut particulier, de chartes et de fors. Ils étaient propriétaires de leurs terres... tout le terrain, droit de pacage pour le bétail et celui des etrangers, les eaux , forets, bois , herbages .. droit de coupe, de vendre,de chasse, de peche ..
la Bigorre étant vassale de la couronne d'Aragon, c'est tout naturellement que le pays TOY eut des accords intimes avec les vallées aragonaises de Broto ... Un Accord de lies et passeries liait dans un pacte inaliénable de non agression et de maintien de commerces ces 2 vallées.
Le Port de Boucharo devint un lieu d'echange et de passage très fréquenté.
Pas étonnant qu'il fut très fréquenté par les pèlerins allant vers Compostelle.

Au XVème siècle, l'accès difficile de la vallée, en fera une base de repli de routiers qui écumaient tout le Lavedan et le Piémont. Les frères Jean de Béarn et Pierre Arnaud de Béarn, de leurs chateaux de LUZ et de Lourdes rançonnaient tous ceux qui se réclammaient du comte de Foix ou du Roi de France.
C'est le comte de Clermont, qui avec des volontaires de la vallée, et l'armée royale, en 1404, prit d'assaut le chateau Ste Marie pour réduire les agissements des 2 frères. Auger de Cohitte, un homme de la vallée d'Argelès mena l'assaut du chateau et furent récompensés de leur bravoure.

Le Pays TOY suivit les destinées de la Bigorre, et lorsque celle-ci entra dans la maison FOIX-BEARN, le pays TOY s'y trouva incorporé, puis intégré au royaume de France lorsqu'Henri IV intégra au royaume tous ses territoires.

Mais la Révolution entraina la disparition de tous les privilèges, les années charnières dans l'histoire du Pays TOY seront les années 1750. En effet, une route sera tracée en 1744 ( projet de Jacques Maruquette) dans les gorges de Pierrefitte et construite aux seuls frais des habitants de Barèges. Elle aura pour conséquence le désenclavement du Pays TOY toute l'année.

le désenclavement du Pays TOY



Citons l'introduction du site "le Tramway Pierrefitte-LUZ" assez significative sur le sujet : (ce sont des LUZIENS qui parlent)

L'accès à notre vallée et notamment aux bains de Barèges, se fit longtemps par Bagnères et Campan via le Col du Tourmalet mais il existait aussi un petit sentier par les gorges de Pierrefitte. Vauban, envoyé sur les lieux par Louis XIV à l'occasion de l'arrivée de Monseigneur le Duc de Maine et Madame de Maintenon, trouva les escarpements de ce sentier trop difficiles et les aménagements très coûteux.

Il fallut attendre 1733 pour que des travaux améliorent ce sentier (le chemin devait avoir une largeur de 3 toises, chacune de 6 pieds d'environ 0,32 chacun soit au total 5,80 m environ). La première voiture attelée arriva par ce sentier en 1744. Cette route si redoutée et repoussée par les valléens, devint petit à petit la principale voie de communication et d'échange avec la plaine.

En 1858, on commença la rectification du tracé entre les ponts de «la Escala»et «d'Enfer» en taillant la route dans la partie rocheuse de la rive droite. Les travaux durèrent 5 ans et ainsi, depuis le Pont de Soulom jusqu'au Pont de la Reine, on resta uniquement sur cette rive.

Vers la fin du 19e siècle (9 juin 1895) il fut décidé de prolonger la ligne ferroviaire Lourdes-Pierrefitte (1871) pour accéder à Luz mais aussi à Cauterets. Le choix d'un tramway s'imposa face aux difficultés géographiques.

Les deux lignes furent déclarées d'utilité publique le 24 juillet 1895 et la Compagnie des Chemins de Fer à Traction Électrique de Pierrefitte-Cauterets-Luz, dite PCL était constituée le 31 Août 1895.

Les travaux commencèrent et la ligne fut inaugurée le 1er février 1901 Le tramway resta en service jusqu'en 1932.

La voie fut installée sur toute sa longueur sur la Route Nationale 21 (sauf pour le tunnel).
Elle franchissait le gave de Cauterets à Soulom, puis à Villelongue le gave de Luz.
La voie longeait le gave rive droite. Ensuite elle pénétrait sous un tunnel de 390 mètres de long à l'endroit où la gorge est la plus étroite. Suivant toujours la route nationale, elle remontait la vallée du gave jusqu'au pont de la Reine Hortense au kilomètre 9 qu'elle franchissait puis retraversait au pont de Pescadère, juste après Saligos et arrivait, en suivant la route bordée de magnifiques peupliers italiens, en gare de Luz, sur la commune d'Esquièze à 711 mètres d'altitude pour un trajet de 12 kilomètres environ parcourus en 50 minutes.

les temps modernes

Le XIXème siècle verra le déloppement du tourisme thermal, le passage des hommes connus de cette période tels Victor Hugo, Lamartine , Chateaubriand etc .. Mais la venue de Napoleon III et de la princesse Eugénie seront bénéfiques à BAREGES, à LUZ et au pays TOY. ( nouveaux thermes, Pont Napoléon, chapelle Solférino,etc...) .

Les rapports avec l'Aragon se sont atténués, le pays TOY regarde vers le nord.

Le développement touristique l'été,le thermalisme, et les stations de skis l'hiver ont tranformé le pays TOY de plus en plus orienté vers le tourisme.
En 1936 , BAREGES deviendra la 1ere station de ski, puis ce sera la création des stations de Gavarnie et de Luz-Ardiden générateurs d'emplois.
L'attrait du parc national , et les visites des pèlerins de LOURDES du Pays TOY et du cirque de Gavarnie apporteront leur contribution estival.





BAREGES

Portraits

URBAIN CAZAUX

(Photo C. Azémard)

URBAIN CAZAUX (1899 - 1979)
un article de la Revue Pyrénées

Enfant du pays Toy, Urbain Cazaux a commencé sa carrière professionnelle en tant qu´instituteur à Barèges, qui n´était alors qu´un hameau de la commune de Betpouey. Très engagé dans la vie locale et la politique, il était élu conseiller général en 1937, et il obtenait en 1946 la création d´une commune à part entière à Barèges par détachement de celle de Betpouey. Il en devint le maire et le restera jusqu´à sa mort.
C´est sous son impulsion, et en profitant des retombées des chantiers d´EDF, que la commune s´équipa pour le ski et devint l´une des principales stations de sports d´hiver des Pyrénées.

Homme à la capacité de travail exceptionnelle, Urbain Cazaux put mener de front jusqu´à trente cinq présidences différentes dans cinq secteurs d´activité : le ski, le tourisme, l´économie, la politique et le thermalisme.
Mais celles qui concernent le plus notre revue - et qui lui furent particulièrement bénéfiques - sont la présidence du comité local d´administration du Musée Pyrénéen de Lourdes à partir de 1969 - après le décès de François Faure - et celle de l´association des Amis du Musée Pyrénéen, éditrice de « Pyrénées ».

A ce titre il épaula, et de manière décisive, Raymond Ritter le rédacteur en chef, sur le plan matériel en prenant en charge les taches administratives et financières, assurant ainsi la bonne santé de « Pyrénées » qui ne pouvait survivre à ses débuts que grâce aux subventions généreusement accordées par le conseil général des hautes Pyrénées, régulièrement sollicité par Urbain Cazaux.

L´association Ritter (rédaction) Cazaux (administration) dura quasiment un quart de siècle, de 1950 à 1974 ; ensuite, à partir de 1979, un autre binôme composé de André Dussert et de Louis Anglade devait prendre le relais.

À lire dans « Pyrénées » :
- Urbain le pyrénéen, par pierre de Gorsse
- Urbain Cazaux, l´homme, par Marcel Lavedan
- Au revoir, Urbain Cazaux, par Luc Maury
Ces trois articles dans le numéro 119-120 de juillet décembre 1979 « Pyrénées »
1950-1996 le nouveau départ, par Luc Maury dans le numéro 189 de 1997


LE COL DU TOURMALET : la stèle à Jacques Godet

article du blog de mongerie
La stele jacques goddet au col du tourmalet
Jacques Goddet(Paris, 21 juin 1905 - 15 décembre 2000)

Jacques Goddet est né le 21 juin 1905 à Paris et est décédé à l'âge de 95 ans le 15 décembre 2000. Il repose au cimetière de Passy. Victor Goddet, père de Jacques, s'était lié d'amitié avec Henri Desgrange. Lorsque celui-ci fonda le quotidien "l'Auto", ancêtre de "l'Equipe", Maurice Goddet en devint l'administrateur.

Jacques Goddet acquit une large culture sportive dans un collège anglais proche d'Oxford où il pratiqua l'aviron, la course à pied et le rugby. Il rentra dans le journal peu après la disparition de son père, à l'âge de vingt ans. Il découvrit le Tour en 1929 et en 1930 il assista Desgrange à la direction de l'épreuve. Il succéda à celui que l'on considère comme son père spirituel en 1936 et ce jusqu'en 1987. Coiffé de son célèbre chapeau colonial, il participa à 54 Grandes Boucles.

Le journalisme fut pour lui un métier qu'il pratiqua avec passion « la fierté de sa vie. » Il devint vite rédacteur en chef du journal et couvrit seul les jeux Olympiques de Los Angeles en 1932.

Ses célèbres envolées lyriques et ses emportements de plume témoignaient de sa passion pour son métier. «Le moteur du journalisme sportif, c'est la passion. Sans elle, on ne touche jamais à la vérité », disait-il.

Pendant l'occupation, il empêcha, malgré de nombreuses pressions, l'organisation du Tour de France. En 1944, «l'Auto» fut mis sous séquestre. C'est en 1946 que Jacques Goddet fonda le quotidien sportif «L'Equipe».

Sachant s'entourer de collaborateurs de talents, il sut engager le journal dans la voie de couverture internationale. Il conserva la responsabilité éditoriale de son journal jusqu'en 1984, à près de 80 ans. Il devint alors président d'honneur du quotidien sportif.
Si nous le connaissons surtout aujourd'hui pour sa carrière journalistique et pour sa passion du vélo, son esprit créatif fit qu'il fut à l'origine de nombreuses novations comme les Coupes d'Europe de football, d'athlétisme, de basket-ball, puis la Coupe du monde de ski... Il dirigea le Parc des Princes, le palais des Sports de la porte de Versailles, et le Palais omnisports de Paris-Bercy. Il créa l'émission de télévision «Les coulisses de l'Exploit»,

En 1999, il a été élevé à la dignité de Grand Officier dans l'ordre de la Légion d'Honneur.

Jusqu'à la fin de sa vie, il passait souvent dans les bureaux du journal " l'Equipe ". Il inspira un «journalisme nouveau», dénonciateur de dérives comme le dopage. Il prônait la création d'une autorité dirigeante internationale au-dessus des fédérations, des États et des sponsorsâ une sorte de comité d'éthique du sport.

Jacques Goddet fut Président d'Honneur de notre association à partir de janvier 1941. Il succédait à Henri Degrange décédé le 16 aôut 1940, considérant les Audax comme les dignes représentant du vrai amateurisme sportif.


Madame de MAINTENON

Madame de Maintenon

Madame de MAINTENON
d'après site nezumi.dumousseau.free.fr

Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon (1635-1719), est une aristocrate française. Petite-fille d'Agrippa d'Aubigné, elle reçut une éducation protestante et se convertit au catholicisme en 1649. Elle épousa en 1652, pour des raisons financières, le poète français Paul Scarron, s'intégrant ainsi à un brillant réseau littéraire, dont faisaient également partie Madame de Sévigné et Madame de La Fayette.

Sans ressources à la mort de son mari, elle fut nommée, en 1660, gouvernante des enfants illégitimes de Louis XIV et de Madame de Montespan ( Le Duc de Maine et le Duc de Penthièvre); ces enfants seront reconnus et même légitimés comme successeurs possibles du Roi.

En 1675, le Duc de Maine (1670-1736) est atteint d'une infirmité qui l'oblige à aller se faire soigner à Barèges. Madame de Maintenon l'accompagne et réalise donc le premier passage historique et princier du Col du Tourmalet. Par la suite, ils se rendront à deux autres reprises à Barèges.

La chronique nous indique que lors de ses trois séjours, Madame de Maintenon rédige de nombreuses et longues lettres à Louis XIV, et qu'elle se signale à lui par son esprit brillant. Elle aura donc séduit le Roi plus par ses qualités intellectuelles que par son physique.
En 1679, elle supplante Madame de Montespan en devenant elle-même la maîtresse du roi.

À la mort de la reine Marie-Thérèse en 1683, Louis XIV l'épouse secrètement. Madame de Maintenon règne sur la cour de France et exerce une influence prépondérante sur le Roi dans les domaines religieux et politique. À la mort de Louis XIV en 1715, elle se retire à Saint-Cyr, où elle avait fondé, en 1686, une maison où étaient éduquées des jeunes filles nobles mais sans fortune.

Cette maison est le sujet de l'excellent film de Patricia Mazuy Saint Cyr .

De nos jours, le souvenir de Madame de Maintenon se perpétue à travers le nom de plusieurs rues, hôtels ou résidences. Sur le versant est du Tourmalet, on trouve même une piste ( verte !) qui emprunte son ancien itinéraire à chaise à porteurs: La traversée Maintenon
les chaises à porteurs



BAREGES

et ses activités

Activités d'été

La RANDONNEE



BAREGES , petite station de montagne au pied du col du Tourmalet et du Parc national des Pyrénées, est un centre idéal pour la pratique de la montagne. De plus, BAREGES dispose des hébergements appropriés aux randonneurs (plusieurs gîtes d'étape et de séjour), et permet , soit d'y établir une base d'un séjour montagne, soit d'y faire étape lors de grande traversée des Pyrénées par le GR10 .

les PR (petites randonnées )

De petits parcours vers des belvédères ou de petits villages autour de BAREGES , ou au départ des villages voisins .
Se procurer le topo-guide «Balades en Pays Toy» relatif aux balades et randonnées dans ce beau pays.

On pourra par exemple opter pour un des circuits de Petite randonnée tels par exemple
- le circuit du Plateau lumière
- le plateau du LIENZ
- le vallon du Bolou
- le lac d'ONCET
- le refuge et le lac de la Glère
- le lac dets Coubous
- la cabane d'Aygues-Cluses
etc ...
le plateau lumière

les GR (sentiers de grandes randonnées )

le GR10
Ce sentier de grande randonnée n'est que la traversée des Pyrénées par son versant nord, et qui va de l'Atlantique à la méditerranée.

Pour ce qui nous concerne, il vient de LUZ par la Crête du Couret , rejoint Soubralets, traverse le vallon du Bolou, puis par Artiguettes et le plateau Lumière (qu'il domine) , redescend à BAREGES, remonte la rivière BASTAN, rejoint le plateau de Midaou, puis Tournaboup où il bifurque plein sud. De là, l remonte vers Pountou, la cabane d'aygues-Cluses et franchit le col de Madamète 2509 m, et redescend versant sud.

C'est d'ailleurs, à peu près ce tracé que suit le Grand Raid des Pyrénées.

Autre variante le GR10 F.
Il remonte à Barèges en passant par les villages de Viella, SERS, Viey.

Le CHEMIN de SAINT JACQUES.

Bien que non repertorié ni balisé, un chemin de saint jacques traverse le pays Toy et BAREGES en est une ville étape.

En fait il démarre à Bagnères de Bigorre, passe par CAMPAN, franchit le Tourmalet, descend sur BAREGES qu'il traverse, puis suit le GR10 pour rejoindre LUZ, puis par le GR10 variante, rejoint Gavarnie, et franchit le Port de Boucharo , pour rejoindre Bujaruelo, Torla et la Voie jacquaire du Alto Gallego à Biescas.

A noter que LUZ et GAVARNIE, avec leurs églises des templiers, et Notre Dame du Bon Port sont des sites majeurs sur ce chemin de saint Jacques
sur le gr10 près d'Aygues Cluses


les ASCENSIONS

BAREGES est une base intéressante pour effectuer un certain nombre d'ascensions dans la région.

De son refuge de la Glère, certains 3000m sont accessibles tels
- le Turon de Néouvielle 3032 m
- le Pic des Trois Conseillers 3039 m.

A partir du col Rabiet et du refuge Packe, on pourra atteindre

- le Pic de Crabounouse 3027 m,
- le Pic de Bugarret 3031 m

Beaucoup d'autres sommets, moins hauts, mais aussi prestigieux, sont accessibles, tels

-le pic du Midi de Bigorre 2877 m
-le Pic de Madamète 2657 m
-le Pic Bédéra 2513 m
ou le Soum de Moutarra 2452 m


Une multitude de cols tels le col de Sencours, le col d'Aoubé, le col de la Bonida, le col du Tourmalet, la hourquette d'Aubert , le col de madamète, la Hourquette Nère, la Hourquette de Mounicot, le col de Rabiet... peuvent l'objet de belles randonnées


le VTT



Divers circuits de VTT existent en pays TOY. On consultera les sites specialisés et les topos guides descriptifs.




le PARAPENTISME à BAREGES


Le parapente est une activité que l'on pratique à BAREGES. D'ailleurs il existe une école de parapente basée dans cette petite ville.
Deux aires d'envol se trouvent au dessus de Tournaboup, l'une rive gauche du Bastan sur le Turon de la Bat de Caoubère (piste au départ de SuperBarèges) , l'autre rive droite, sur les flancs de la Pène del Pouri , sur le replat de Coumétou, accessible par la piste de Capet.



l'Hiver

HISTORIQUE DU DOMAINE DU TOURMALET
extrait de www.tourmalet.fr

Depuis le début du premier millénaire, le col du Tourmalet est utilisé pour assurer des échanges entre les vallées de Campan et de Barèges. (Pèlerinage et activités agropastorales).

A partir de la moitié du 18e siècle se construit l'actuelle route Thermale, de Luchon à Biarritz pour développer une activité, dont Madame de Maintenon et le Duc de Maine, sont les plus illustres promoteurs.

Dès le début du siècle, un évènement va devenir considérable grâce à la folie des organisateurs et au courage des forçats de la route : LE TOUR DE FRANCE.
Il emprunte cet itinéraire et le Tourmalet pour la première fois en 1910, l´un des cols les plus hauts du Tour de France.
Avec l'évolution de l'évènement et sa médiatisation, le Tourmalet devient un lieu de légende.

Dans les années 1920, le ski pyrénéen commence à se développer grâce à des concours de ski de fond et de saut organisés à Barèges et dans la vallée de Campan, où s'illustre François Vignole, plusieurs fois Champion de France. En 1921, création du ski club de l´Avalanche à Barèges.

A compter de cette date, un tramway électrique, puis des autobus arrivent à gravir la montagne jusqu'à quelques kilomètres de La Mongie que l'on rejoint alors à pied.
En 1933, la première hostellerie vient compléter le petit village de cabanes de bergers déjà implantées à La Mongie. En 1936, l'implantation du funiculaire permet à Barèges de connaître son véritable essor, ce qui permettra de skier sur l´Ayré.

C'est au cours de l'hiver 1947 qu'est installée la première remontée mécanique sur l'espace foncier appartenant autrefois aux Monges (moines bergers ayant donné leurs noms à La Mongie).
1952 marque la mise en service du téléphérique du Taoulet, permettant l'accès au Pic du Midi. C'est un des éléments majeurs dans le développement du domaine skiable.

Dans les années 1960, La Mongie se structure administrativement et met en place une école de ski officielle. Des réalisations hôtelières concrétisent le plan d'urbanisation.
S'amorce alors le projet utopique à l'époque de liaison entre Barèges et La Mongie ainsi que l'idée d'un téléski vers le Col du Tourmalet.
En 1970, un grand ensemble immobilier appelé La Mongie/Tourmalet et comprenant 3 500 lits et un hôtel, concrétise le développement de La Mongie vers le Tourmalet.

Mais c'est en 1973 que la première liaison entre les deux stations est mise en place, concrétisant ainsi le vieux rêve d'unir les deux versants du Tourmalet.
2000 : Création d´un Syndicat Intercommunal constitué des communes partenaires du domaine skiable : Barèges, Sers, Campan et Bagnères-de-Bigorre.
Gestion désormais unique du site avec la création de la Régie Intercommunale du Tourmalet
2003 : création de la marque N´Py
le secteur bareges-plateau du lienz le plan des pistes en plus grand

le secteur tournaboup-superbareges


Au pied du Pic du Midi, le domaine du Tourmalet s´enorgueillit d´être le plus vaste domaine skiable de la chaîne des Pyrénées (côté français). Avec raison. Quelques chiffres en attestent : 69 pistes balisées, 43 remontées mécaniques, 170 canons à neige Entre 1 400 et 2 500 m d´altitude de part et d´autre du col du Tourmalet, célèbre grâce au Tour de France cycliste, le domaine abrite deux stations
Réunion des deux stations de part et d''autre du col du Tourmalet: Barèges et La Mongie. Barèges occupe le versant Ouest, La Mongie le versant Est. La liaison entre les deux domaines skiables est effective depuis 1973. Selon la météo ou l'humeur allez skier d'un coté ou de l'autre et profitez de la variété des pistes.
Les structures
les stations de Barèges et de La Mongie proposent : 69 pistes offrant tous les niveaux de glisse
6 noires
21 rouges
19 bleues
23 vertes,
Une piste éclairée pour la pratique du ski de nuit est ouverte et gratuite à La Mongie.
43 remontées mécaniques : 1 télécabine, 1 téléphérique, 13 télésièges dont 3 débrayables 6 places,
26 téléskis, 2 tapis roulants,
Le débit total représente 45000 skieurs/heure.
1 snowpark : boardercross, tables, big air, rails,
Espace débutants :
A La Mongie : 13 pistes, 11 téléskis
A Barèges : 5 pistes, 3 téléskis, 1 télésiège, 2 tapis roulants,
172 canons à neige dont 53 nouveaux sur Barèges, 5 restaurants d´altitude

LA SECURITE PRIVILEGIEE :
Depuis plusieurs années, les efforts consentis au niveau de la conception, de la réalisation et de la mise en place des installations ainsi que les contrôles rigoureux effectués, permettent une utilisation sécurisée des remontées mécaniques.
Dans un souci d'amélioration permanente de ses prestations et de son organisation, le Domaine du Tourmalet s'est lancé dans une démarche de certification ISO 9001 Version 2000.
La station est certifiée depuis avril 2004 par l´Agence Française de l´Assurance Qualité. La formation du personnel des remontées mécaniques est accomplie de façon à réduire les risques liés à l´utilisation des installations.

279 personnes travaillent sur le domaine du Tourmalet en pleine saison pour le confort et la sécurité des clients. Le personnel se décompose de la manière suivante :
- 50 salariés permanents
* 15 personnes au service administratif
* 36 personnes aux remontées mécaniques
- 227 salariés saisonniers :
* 37 personnes au service administratif et billetteries
* 152 personnes aux remontées mécaniques
* 39 personnes au service des pistes

ENTRETIEN DES PISTES :
Les aménagements pour l´entretien et le confort des pistes
Le Domaine du Tourmalet soigne tout particulièrement l´atout majeur des deux stations : la qualité et la sportivité des pistes de ski alpin.
Pour arriver à un résultat concret, les moyens humains et matériaux sont privilégiés :
- 13 machines de damage assurent l´entretien des pistes
- 24 dameurs travaillant de nuit pour garantir le bon état des pistes
- 40 pisteurs professionnels secouristes et artificiers
- 10 gazex, 2 catex, 4 avalancheurs
- 3 nivoculteurs pour réguler et programmer la fabrication de la neige de culture
- 171 canons à neige au total. Les investissements pour l´installation du réseau de neige de culture sont de l´ordre de 11 millions d´Euros. 200 000 m3 de neige ont été fabriqués la saison passée.

activités de montagnes l'hiver

Randonnées raquettes,skis de fond ou de randonnée peuvent se pratiquer à BAREGES.
La haute montagne est aussi là, et malgré la neige présente au printemps, elle nous attire et nous permet de belles courses.
Ci-dessous une video montrant une rando en crampons et l'ascension de l'arête des 3 Conseillers.




BAREGES

tour de France : la montée du TOURMALET



Le col du Tourmalet dans le Tour de France de 1947 à 2009 (Pyrénées / Hautes Pyrénées )

Le col du Tourmalet, situé dans les Hautes-Pyrénées, en Bigorre, relie la vallée de l'Adour à celle du Gave de Pau.
Une stèle est érigée au sommet du col du Tourmalet, à la mémoire de Jacques Goddet, directeur du Tour de France.

Altitude du col du Tourmalet : 2115 m
Accès au Tourmalet : versant ouest, par Luz-St-Sauveur (65), 18,4 km d'ascension à 7,7 %. (déniv.e : 1405 m)
versant est par Sainte-Marie-de-Campan (65), 17,1 km à 7,4 % (dénivelée : 1270 m) versant est par Campan (65), 23,5 km à 6,4 % (dénivelée : 1505 m).

Le col du Tourmalet a été gravi 47 fois dans le Tour de France depuis 1947 (col le plus escaladé du Tour).
1 arrivée d'étape a aussi été jugée au sommet du Tourmalet en 1974 (J.P. Danguillaume) et 3 arrivées d'étapes ont aussi été jugées à La Mongie en 1970, 2002 et 2004.

Le col du Tourmalet sera escaladé lors de la 9 ème étape du Tour de France 2009, Saint-Gaudens-Tarbes .

47 passages au sommet du col du Tourmalet
AnnéesCatVainqueur Etapes du Tour de France
1947 1 ère Jean Robic Fra étape 15 Luchon Pau
1948 1 ère Jean Robic Fra étape 8 Lourdes Toulouse
1949 1 ère Fausto Coppi Ita étape 11 Pau Luchon
1950 1 ère Kléber Piot Fra étape 11 Pau Saint-Gaudens
1951 1 ère Jean Diederich Ita étape 14 Tarbes Luchon
1952 1 ère Fausto Coppi Ita étape 18 Bagnères-de-Bigorre Pau
1953 1 ère Jean Robic Fra étape 11 Cauterets Luchon
1954 1 ère Federico Bahamontès Esp étape 12 Pau Luchon
1955 1 ère Miguel Poblet Esp étape 18 Saint-Gaudens Pau
1957 1 ère José Da Silva Por étape 18 Saint-Gaudens Pau
1959 1 ère Armand Desmet Bel étape 10 Bayonne Bagnères-de-Bigorre
1960 1 ère Kurt Gimmi Ch étape 11 Pau Luchon
1961 1 ère Marcel Queheille Fra étape 17 Luchon Pau
1962 1 ère Federico Bahamontès Esp étape 12 Pau Saint-Gaudens
1963 1 ère R.Poulidor et F. Bahamontès Esp étape 10 Pau Bagnères-de-Bigorre
1964 1 ère J. Jimenez et F. Bahamontès Esp étape 16 Luchon Pau
1965 1 ère Julio Jimenez Esp étape 9 Dax Bagnères-de-Bigorre
1967 1 ère Julio Jimenez Esp étape 17 Luchon Pau
1968 1 ère Jean-Pierre Ducasse Fra étape 12 Pau Saint-Gaudens
1969 1 ère Eddy Merckx Bel étape 17 La Mongie Mourenx / Ville nouvelle
1970 1 ère Andres Gandarias Esp étape19 Bagnères-de-Bigorre Mourenx / Ville nouvelle
1971 1 ère Lucien Van Impe Bel étape 16 Luchon Gourette-les-Eaux-Bonnes
1972 1 ère Roger Swerts Bel étape 8 Pau Luchon
1973 1 ère Bernard Thévenet Fra étape 14 Luchon Pau
1974 1 ère Gonzalo Aja Esp étape 18 Bagnères-de-Bigorre Pau
1975 1 ère Lucien Van Impe Bel étape 11 Pau St-Lary-Soulan / Pla d'Adet
1976 1 ère Francisco Galdos Esp étape 15 St-Lary-Soulan Pau
1977 1 ère Lucien Van Impe Bel étape 2 Auch Pau
1978 1 ère Michel Pollentier Bel étape 11 Pau St-Lary-Soulan Pla d'Adet
1980 Hors Cat. Raymond Martin Fra étape 13 Pau Bagnères-de-Luchon
1983 Hors Cat. Patrocinio Jimenez Col étape 10 Pau Bagnères-de-Luchon
1985 Hors Cat. Pello Ruiz-Cabestany Esp étape 17 Toulouse Luz-Ardiden
1986 Hors Cat. Dominique Arnaud Fra étape 13 Pau Luchon-Superbagnères
1988 Hors Cat. Laudelino Cubino Esp étape 15 Saint-Girons Luz-Ardiden
1989 Hors Cat. Robert Millar Eco étape 10 Cauterets Luchon-Superbagnères
1990 Hors Cat. Miguel Martinez-Torres Esp étape 16 Blagnac Luz-Ardiden
1991 Hors Cat. Claudio Chiappucci Ita étape 13 Jaca Val Louron
1993 Hors Cat. Tony Rominger Ch étape 17 Tarbes Pau
1994 Hors Cat. Richard Virenque Fra étape 12 Lourdes Luz-Ardiden
1995 Hors Cat. Richard Virenque Fra étape 15 Saint-Girons Cauterets / Crêtes du Lys
1997 Hors Cat. Javier_Pascual-Rodriguez Esp étape 9 Pau Loudenvielle-Vallée du Louron
1998 Hors Cat. Alberto Elli Ita étape 10 Pau Luchon
1999 Hors Cat. Alberto Elli Ita étape 16 Lannemezan Pau
2001 Hors Cat. Sven Montgomery Ch étape 14 Tarbes Luz-Ardiden
2003 Hors Cat. Sylvain Chavanel Fra étape 15 Bagnères-de-Bigorre Luz-Ardiden
2006 Hors Cat. David De La Fuente Espp étape 11 Tarbes________Val d'Aran-Pla-de-Beret
2008 Hors Cat. Rémy Di Gregorio Fra étape 10 Pau Hautacam
2009 Hors Cat. x x x étape 9 Saint-Gaudens Tarbes
1 arrivée d'étape au sommet du Tourmalet
Année Etapes du Tour de FrancekmsCatvainqueur
1974 étape 17 St-Lary-Soulan_ Tourmalet-La Mongie 119 km 1 ère J-P. Danguillaume Fra Eddy Merckx Bel


Extrait d'un blog

C'est un col de légende , c'est le premier col que je monte et en vtt avec des roues de vélo route .Je suis parti depuis luz st sauveur ,après le pont de la gaubie et super baréges , on se dit que le sommet n'est pas encore là et qu'il faut en garder sous la semelle car on n'est pas arrivé à la partie la plus dure.
A en voir les panneaux , le sommet est à 4 km et n'on avance plus . Les 2 derniers km sont mortels mais en haut c'est super surtout que le 30 aout 2008 il faisait chaud.

Et puis, la descente est magnifique , je reviendrais, mais tout seul pour pédaler j'ai trouvé le temps long . Certainement avec quelqu'un d'autre, je serai descendu vers La Mongie pour remonter à l'Aspin ce sera pour une prochaine fois , mais attention à ne pas se mettre dans le rouge , mon avis 5 étoiles .
Amicalement néné

Autre Extrait

Je démarre de LUZ SAINT-SAUVEUR sur le 42*23 mais je mets le 30*21 au bout de quelques kms car j'ai moins de forces que pour ma première ascension par la Mongie.
Ce versant Ouest est un peu moins pentu (souvent 7 et 8%) que le versant Est mais il est aussi plus beau.

Après BAREGES, le col serpente entre de superbes pâturages. Je roule sur le 30*23 et me ravitaille pour ne pas exploser.
A 5 kms du sommet, on aperçoit le Pic du Midi. Le dernier km est à 10,5%. Fatigué, j'ai mis 1h43 pour venir à bout de ce versant. Je mange au sommet car je viens d'accomplir 35 kms de montée sur l'ensemble des deux côtés du TOURMALET et je descends vers Sainte-Marie de Campan (encore une belle descente avec un bon revêtement), content de ma journée.


ascension du col du tourmalet et du col de sencours


Les thermes de BAREGES




extrait du site http://www.thalasso-thermale.com

Bareges fait partie des communes des Hautes Pyrénées et possède une station thermale réputée pour ses eaux sulfurées sodiques utilisées dans le traitement des affections rhumatismales. Ce petit village traditionnel se trouve non loin de la Mongie qui est l´un des plus grands domaines skiables des Pyrénées. Vous pourrez également pratiquer la randonnée et découvrir les magnifiques lacs de Néouvielle, faire du parapente et d´autres sports de nature.

LES THERMES

Perché à 1250 m d'altitude, au coeur des Pyrénées, le village thermal de Barèges est une superbe destination nature. Un cadre hors du commun où l'on soigne le corps par les bienfaits des sources thermale mais aussi où l'esprit vit un émerveillement de tous les instants. Avis aux amoureux de vie saine et de nature.

Les eaux thermales surgissent des profondeurs du massif granitique, où elles ont séjourné et effectué un trajet de plus de 8 000 ans, tirant de là leur minéralité et leur richesse bienfaisantes.

Le forage, le stockage et la distribution de l'eau minérale se font dans le plus grand respect de ses propriétés naturelles. Des contrôles de qualité bactériologique de l'eau sont effectués régulièrement, afin d'en vérifier en permanence la température, le PH et la conductivité.

La station de Barèges-Barzun a été bâtie sur les sources thermales. Deux établissements sont là pour vous accueillir :

les Grands Thermes, recommandés pour leur action sur la reconstruction osseuse et les rhumatismes,

les Thermes de Barzun, recommandés pour le traitement des affections des voies respiratoires. Entièrement modernisés, ils sont adaptés aux nouvelles techniques de soins. Alors n´hésitez plus et venez goûter des moments agréables et reposants, la station thermale de Barèges-Barzun vous attend !

VOTRE CURE THERMALE

Rhumatologie
Les arthroses récentes et anciennes des membres et de la colonne vertébrale.
Les sciatiques, cruralgies, névralgies cervico brachiales, périarthrites scapulo-humérales
Les rhumatismes inflammatoires (en dehors des poussées) polyarthrite chronique et pelvi-spondylites.
Les séquelles lointaines d'arthrite infectieuse.
Les rhumatismes psoriasiques.
Les scolioses de l'enfant, cyphose, lordose, malformations de membres.
La fibromyalgie
Affections traumatologiques
Séquelles d'entorses, de fractures et de luxations, oedème...
Retard de consolidation osseuse, algodystrophie, tendinites.
Séquelles d'amputations post-traumatiques, névrites, troubles trophiques, douleurs d'origine statiques.
Coxarthrose, gonarthrose opérées ou non, pathologies disco-radiculaires après intervention, séquelles de brûlures.
Ostéomyélites et ostéites diverses en complément des traitements médicaux et chirurgicaux, dès qu'elles sont chroniques.
La cure est indiquée en complément des soins médicaux dans le traitement de l'ostéoporose et de ses conséquences (fracture du col du fémur, du poignet, tassements vertébraux).
Voies respiratoires - ORL
Les Thermes de Barzun ont acquis une grande expérience des affections de l´enfant : troubles de la croissance, affections des voies respiratoires aiguës, récidivantes ou chroniques...

La vie au grand air, l´altitude de la station et son absence de pollution (absence d´acariens à plus de 1000 m), la qualité des eaux des sources soufrées de Barzun mais aussi le climat et le solarium des Thermes, aident l´enfant à mieux respirer et à reprendre une croissance normale. Les eaux de Barzun sont aussi efficaces sur les affections O.R.L. de l´adulte, et tout particulièrement sur le traitement de la sinusite.

Thalasso ou cure thermale ?

Soumis au stress d´une vie professionnelle de plus en plus compétitive et à l´agression « physique » de l´environnement urbain, beaucoup d´entre nous ressentent le besoin de faire une pause, de se prendre soin de leur corps et de « prendre un bol l´air ».

Ainsi, depuis plusieurs années, thalasso et cure thermale sont de plus en plus en vogue. Pour vous aider à choisir entre l´une et l´autre, selon vos envies et/ou besoin, voici une petite synthèse de leur spécificité.

Thalasso

La thalassothérapie est l´utilisation des bienfaits du milieu marin dans un but curatif ou préventif, sous surveillance médicale. Par milieu marin, on entend le climat, l´eau de mer, les boues marines, les algues etc.

Si la guérison est le but essentiel visé en thermalisme, le maître mot en matière de thalasso est celui de bien-être. Même si de nombreux praticiens reconnaissent à la thalasso des vertus médicales, son intérêt premier est celui de détendre, relaxer, apaiser, réapprendre à vivre en harmonie avec son corps, prendre le temps de prendre du temps pour soi.

Cure thermale

Le thermalisme est l´utilisation thérapeutique des propriétés de certaines eaux minérales pour guérir ou soulager des personnes souffrant d´affections diverses.

Le thermalisme est une activité très médicalisée visant à soigner ou soulager des personnes plus ou moins lourdement malades. De ce fait, une cure thermale peut être prise en charge par la Sécurité sociale si elle est prescrite par un médecin et fait l´objet d´une entente préalable avec la Caisse d´Assurance Maladie.

Deux adresses web Consulter
www.thalasso-thermale.com/
et www.thermes-bareges.com/


la Commune de BAREGES





Barèges, c'est de nos jours une commune de 258 ha (recensement 1999) occupant une superficie de 45,84 km2. Cette commune est voisine au nord, avec la commune de SERS qui occupe toute la soulane du Bastan jusqu'au Tourmalet et dépasse 2 600 m aux abords du Pic du Midi et englobe à l'extrême NE le cirque et le lac d'Oncet (2 250 m, 7 ha).

A l'Ouest, elle est voisine de Betpouey, commune qui s'étire vers le SE en direction du Néouvielle sans toutefois l'atteindre et qui culmine au pic de la coume de l'Ours (2 855 m lequel domine le lac du Pourtet (5 ha, à 2 420 m), entre les finages de Luz et de Barèges. Betpouey se situe dans la vallée du Bastan à 4 km NE de Luz et conserve une église romane du 13e s.

Au sud, Barèges est voisine de la commune de Vielle-Aure , entre une épaule du Pic de Contade 2663 m à l'Est, et la Hourquette d'Aubert 2498 m à l'Ouest.

Puis, elle est voisine de la Commune de Saint-Lary, entre la Hourquette d'Aubert 2498 m ,et le Pic de Néouvielle 3091 m.

Ensuite, elle est voisine de la Commune d'Aragnouet, entre le Pic de Néouvielle 3091 m et le Turon de Néouvielle 3034 m lesquels dominent coté sud le lac de Cap-de-Long, et coté nord, le lac bleu, le lac glacé. et d'Aragnouet .

Enfin, elle est aussi voisine de la la commune de LUZ, entre le Turon de Néouvielle 3034 m et le col de Coume Estrète 2767 m ,sur les flancs du Pic de la coume de l'Ours.

BAREGES et les avalanches

Il faut peut être rappelé les fléaux qui, si souvent, ont ravagé BAREGES. L'hiver, avalanches et inondations détruisent à maintes reprises un grand nombre de maisons. Les travaux entrepris par le génie militaire et par les Eaux et Forêts ont beaucoup diminué de nos jours l'importance de ce risque.

Actuellement sont répertoriés à la Commune de Barèges (source ONF)
De l'amont vers l'aval, les avalanches les plus remarquables sont les suivantes :
- la n°31 dite de "Souras du Bastan" avait occasionné d'importants dégâts matériels aux remontées qui mènent à la crête du Tourmalet,
- la n°49 qui s'arrête à hauteur des bâtiments techniques de Tournaboup a été susceptible d'être à l'origine des dégâts d'avalanche qui avait été occasionnés sur ceux-ci (cf. § précédent concernant la commune de Sers), tandis que la n°48 avait endommagé la gare de départ du télésiège de Caoubère,
- le couloir nord-est de la Piquette avait atteint le bâtiment de la colonie du Pont de la Gaubie,
- Enfin, les couloirs n°1 à 3 et 7 qui n'ont pas fonctionné depuis longtemps de manière exceptionnelle sont connus pour avoir atteint le Bastan par le passé (début du XXème siècle).
voir site www.avalanches.fr pour quelques photos de Bareges et les avalanches
Quelques références que nous avons utilisé pour faire notre compilation sur BAREGES

-le site officiel de l'OT de BAREGES
- www.thalasso-thermale.com
- www.thermes-bareges.com
- nezumi.dumousseau.free.fr
- monographie de bareges sur www.bigourdans.com
- www.revue-pyrenees.com
- centre régional de BAREGES
- le dico du Tour
- et tous ceux que j'ai oublié



la vallée de Barèges et Superbarèges vus des lacets du col de Tourmalet


le Grand Raid des Pyrénées en Rando